
– ne dis pas de bêtises, il t’aime comme un fou. Tiens en parlant du loup.
Mélanie se retourna.
– Bonne année les filles.
La boule au ventre qui était monté en elle en discutant avec Faustine, diminua dès qu’elle aperçut son amoureux. Mais elle gardait une certaine tension, palpable au niveau des épaules.
Il caressa rapidement les joues sa sœur d’un baiser, et empoigna la taille de Mélanie avec délicatesse pour l’embrasser langoureusement. Puis lui glissa à voix basse dans le creux de son oreille :
« Je t’aime, tellement ». Ses yeux se plissaient du sourire qu’il venait de lâcher. Il la regarda avec toute la tendresse d’un homme amoureux. Faustine joua de son coude contre Mélanie, et lui lança un clin d’œil comme pour lui dire « je te l’avais dit », elle s’éloigna.
– Qu’est ce qui se passe ? toujours avec ce sourire à faire fondre les femmes les plus récalcitrantes au bonheur.
– Oh rien. Je suis si heureuse d’être à tes côtés. Mais tu étais où ?
– J’ai eu du mal à trouver mes cigarettes, et après je discutais dehors avec des types. Nous n’avions pas vu l’heure s’avançait, et le temps de te rejoindre avec ce monde, j’ai loupé le coche.
Nous, voilà, partis pour une nouvelle année ensemble. T’es à moi ma douce ? A deux on est plus fort.
– A toi pour toujours, mon amour. A deux, on va plus loin.
Il l’enlaça de ses grands bras chaleureux. Le temps était comme suspendu. Ils étaient seuls au monde durant ces quelques minutes, seuls au milieu d’un brouhaha de festivités.
Mélanie vit son corps se dénouait et se laissa embarquer dans ce flot de bonheur. Rien ne pouvait gâchait ce pure moment.